Sécurité

OUTDOOR
INDOOR

Lors des entraînements, la sécurité est indispensable et représente un gage de sécurité supplémentaire, surtout lors des cours où la participation est forte. L’environnement urbain, au sein duquel un pratiquant évolue, n’a pas une vocation sportive en général. Peu idoine à la pratique, peu fréquenté et souvent mal entretenu. Certaines salles, équipées de structures adaptées (obstacles construits sur mesure, tapis…), peuvent être utilisées plus facilement pour la pratique. La sécurité, mise en place à la base, réduit pour beaucoup les risques les plus sévères. Néanmoins, le risque zéro n’existe pas, dés l’instant où l’on bouge, saute ou grimpe on expose le corps à des aléas autres que lorsqu’on marche tout simplement. Plus encore quand le niveau de dextérité atteint des sommets de complexité. Nos corps dénués d’armure sont plus vulnérables.

La sécurité passe par plusieurs étapes : 

1. Le repérage : Il consiste à analyser les obstacles présents sur la trajectoire, évaluer la qualité du sol et le niveau poreux des matériaux sollicités lors des appuis. Repérer les zones à vide, les zones à changement de niveau ou de matériaux. Les zones à risque à éviter. (Présence de verres ou lames)

2. La mise en sécurité : Il s’agit de délimiter l’espace à ne pas franchir, renforcer ou protéger les passages pouvant blesser les pratiquants (mettre des tapis…), déplacer des modules pouvant gêner sur la trajectoire.

3. Les consignes : Les explications et instructions sont délivrées aux pratiquants en préparation de l’activité ou exercice à venir. Celles-ci doivent couvrir les conclusions des étapes 1 et 2 pour les préparer à leur mise en sécurité et doivent tenir compte du niveau de maîtrise des élèves et la connaissance de l’activité. 

4. Les éducatifs : Des éducatifs seront proposés par les encadrants pour amener progressivement chaque élève à réaliser dans son entièreté l’exercice demandé ou la technique requise. Ces éducatifs, décomposant chaque étape de la technique, aideront à mieux comprendre et assimiler la dite technique . 

5. L’intervention physique : La mobilisation d’un encadrant (coach ou assistant) pour soutenir ou accompagner physiquement un élève durant un exercice spécifique est très usuelle. Elle a pour but notamment, de rassurer l’élève et favoriser son devoir d’action quand la peur le neutralise. De plus, elle peut pallier une carence au niveau des facteurs d’exécution (manque de force, de souplesse, de vitesse, de repères, de confiance, d’assurance).